Artiste peintre et graveur travaille à Paris.
Fascinée par le travail de Paul Cézanne, Sophie Dussidour réalise à quel point la peinture tient une place fondamentale dans son existence. D’autres artistes vont alimenter sa création ses choix esthétiques et picturaux : Kandinsky, Miro, Jackson Pollock, Bacon, Rothko, Soulages…
En 1985, elle expose au Grand Palais lors du salon de la Jeune Peinture et de la Jeune Création, d’autres expositions collectives et personnelles suivront à Paris et en province.
Sa pratique picturale s’accompagne d’autres disciplines telles que la lithographie, la gravure, le mail art… ces techniques croisent la création dans un processus d’expérimentation où l’acte de peindre prend toute sa dimension.
Son travail s’appuie à la fois sur des sujets d’actualités, des problématiques littéraires et poétiques donnant naissance à une formulation à la frontière de la figuration et de l’abstrait.
Différentes techniques sont abordées : collage, peinture, encre, matières, photographie, écritures sur des supports différents (toile, papier, bois, métal, plexiglas…) qui explorent la réalité par le filtre de l’imaginaire et de la fiction. Le geste de la peinture l’entraîne dans des espaces où les œuvres peuvent aboutir à des installations in situ ou des œuvres éphémères.
Ce travail appartient à une pensée en mouvement comme la spirale du temps qui laisse des « traces », une certaine nostalgie sur le voyage de la vie. Mais il s’agit avant tout de parler de peinture, de montrer des images en inventant un autre monde : l’œuvre elle-même est un secret, un temps qui s’arrête.